• Appel à communications – Colloque « Entre Etat et Marché, la dynamique du Commun : vers de nouveaux équilibres »

    Centre d’Etudes et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques (CERSA) Fund For Democratic Culture (FDC), Centre Ethique, Technique et Société (ICAM Paris- Sénart), Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (GSPR)

    « Entre Etat et Marché, la dynamique du Commun : vers de nouveaux équilibres »
    Colloque – 8, 9, 10 Juin 2017, Paris
    Salle des Conseils – Université Paris II Panthéon-Assas

    Présidence du colloque :
    Danièle Bourcier (CERSA) Gilles Heriard Dubreuil (FDC), Sylvain Lavelle (Institut Hylès)

    APPEL A COMMUNICATION

    Contexte du colloque

    « Dans l’ère qui arrive, le partenariat que l’on a connu de longue date entre gouvernement et secteur privé pour organiser la vie économique de la société cédera la place à un partenariat tripartite dans lequel la gestion des communs jouera un rôle encore plus grand, que viendront compléter les forces des gouvernements et des marchés. » – Jeremy Rifkin, “Marginal Cost Society“

    A la périphérie des institutions publiques et privées, à l’origine d’activités de vie ou de survie, se développent aujourd’hui des formes de nouvelles de communs mettant en jeu des enchevêtrements humains et non-humains qui s’inscrivent dans des dynamiques articulant (à travers de nouvelles modalités) des hommes, des territoires, des marchés et l’Etat à des échelles locale, nationale et internationale.

    Objectif

    L’idée centrale du colloque est que le commun fait système avec l’Etat et le marché et qu’il existe une pluralité d’options et de voies possibles à partir desquelles il peut faire système. Il ne s’agit pas ici de promouvoir la forme des communs per se, mais d’observer les conditions et les voies de déploiement de différentes formes de communs à la lisière des systèmes institués, d’évaluer leurs conséquences et leurs évolutions, de regarder les dimensions éthiques de leur mobilisation, et leurs hybridations avec les formes émergentes d’organisation étatiques et entrepreneuriales. Il s’agit d’observer et d’analyser les dynamiques systémiques entre communs, Etat et marché, comme les formes de coopération entre public et privé.

    On examinera aussi les conséquences de cette dynamique sur les personnes et leur qualité de vie, à travers l’émergence de formes de décloisonnement entre les différentes facettes de leur existence (travailleur, parent, membre d’une communauté, citoyen, bénévole).

    Thèmes abordés

    Au final, ce colloque a l’ambition de dresser un état des lieux des théories et des pratiques du commun considéré en tant que composante d’un système tripartite qu’il forme avec l’Etat et le marché.

    –  Il vise à préciser les conditions et les moyens d’une anthropologie du commun.
    – Il vise aussi à développer une réflexion sur la politique du commun et sur les pistes ou les voies possibles de transformation ou de changement à moyen terme, absente des discours politiques, devenus strictement électoraux.

    Il ambitionne par ailleurs de faire se rencontrer une variété d’acteurs et de chercheurs impliqués dans les processus de transition venant de secteurs d’activité divers comme l’agriculture, la gestion de l’eau, l’énergie, l’habitat, le transport, le numérique. Ils sont aussi concernés par les questions environnementales et sociales, telles que le déclin des espèces et des ressources, la pollution des milieux, la pauvreté, la laïcité, la tolérance religieuse et le « vivre-ensemble ».
    Des contributions sont attendues sur les thèmes suivants :

    –  Coopération, coordination, confrontation : “Communs, Etat et Marché“ (CEM)
    –  Questions anthropologiques et méthodologiques des Communs : émergence, constitution, durabilité
    –  Questions politiques : les Communs face au capitalisme et au communisme
    –  Récits, retours d’expérience, innovations sociales dans les domaines suivants :

    –  Ecologie du changement

    Les thèmes ne sont pas limitatifs, dans les limites de notre problématique.

    L’origine de cette réflexion

    Ce colloque est organisé par une groupe pluridisciplinaire de chercheurs et d’intervenants de terrain coopérant depuis une vingtaine d’années sur des problématiques de gouvernance des activités à risques (programme de recherche européen TRUSTNET 1996-2006), puis de différents séminaires de recherche en partenariat avec le CERSA : séminaire de recherche coopérative « Modèle et processus de gouvernance démocratique » 2009-2010 (avec la publication de l’ouvrage La société en action, une méthode pour la démocratie , juin 2013) et le séminaire « Communs, Etat et marché comme système », CERSA, 2015-2016.

    Comité scientifique

    Fabrice Boissier, ADEME
    Danièle Bourcier, CERSA, CNRS
    Jacques Chevallier, Université Paris II Panthéon-Assas
    Marie Cornu, CNRS, ISP
    Guillaume Dherissard, Sol et Civilisation
    Gilles Hériard Dubreuil, Fund for democratic culture
    Sylvain Lavelle, Institut Hyles, ICAM
    Stéphanie Leyronas, AFD
    Etienne Picard, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
    Emmanuel Picavet, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
    Joëlle Zask, Université d’Aix-en-Provence

    Soumission des contributions et intentions d’intervention

    Les communications (l’anglais est accepté) seront présentées sous forme d’un long résumé (1000 mots minimum).

    Date limite d’envoi : 15 avril 2017 (à seminairecems@gmail.com)

    Date d’envoi de la réponse : 28 avril 2017

    Les textes définitifs après évaluation seront susceptibles d’être publiés dans les Actes du Colloque.

    Des déclarations d’intentions d’intervention dans les Ateliers thématiques (agriculture, numérique, énergie, …) peuvent aussi être adressées avant le 15 avril 2017.

    Tout renseignement concernant l’organisation : Myriam Marzio – seminairecems@gmail.com

    Courriels des présidents: daniele.bourcier@cnrs.fr ; g.heriard-dubreuil@mutadis.fr ; sylvain.lavelle@icam.fr